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Ménopause précoce, qu'est-ce qui se cache derrière cette "tendance" ?


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Selon une étude épidémiologique de 2025, l'âge moyen de la ménopause dans les pays industrialisés a reculé à l'âge de 30 ans. L'insuffisance ovarienne prématurée est également en hausse. Qu'est-ce qui se cache derrière cette tendance ? Toxines environnementales, stress chronique, habitudes alimentaires et microbiome intestinal sont de plus en plus reconnus comme des facteurs importants du vieillissement ovarien. Les symptômes courants de la ménopause prématurée sont profondément physiologiques, liés à l'inflammation, à la dérégulation du cortisol et à la baisse des oestrogènes. Ils comprennent des règles irrégulières ou absentes, des bouffées de chaleur ou des sueurs nocturnes, des troubles de l'humeur tels que l'anxiété, l'irritabilité, des troubles du sommeil, un brouillard cognitif, des pertes de mémoire, des douleurs articulaires, et une diminution de la densité osseuse.


Le lien entre intestin et ovaire

La science moderne démontre de plus en plus l'intestin comme acteur central de la régulation hormonale. Accorde t'on suffisamment d'attention à l'estrobolome ? Il s'agit de l'ensemble des bactéries intestinales capables de métaboliser les oestrogènes. Ensemble, elles jouent un rôle essentiel dans le recyclage et la régulation des taux d'oestrogènes. Lorsque cet écosystème microbien est perturbé, la clairance des oestrogènes s'accélère, entraînant des déséquilibres susceptibles de contribuer à un déclin ovarien prématuré. Une bactérie particulièrement intéressante est Akkermansia muciniphila, connue pour maintenir la muqueuse intestinale, réduire l'inflammation systémique et améliorer la santé métabolique dont la résistance à l'insuline. Des faibles niveaux de cette bactérie peuvent indirectement stresser les ovaires et accélérer les changements liés à la ménopause. Les prébiotiques, les aliments riches en polyphénols (pomme grenade, thé vert, baies...) soutiennent la croissance d'Akkermansia et aident à réguler le recyclage des oestrogènes par l'estrobolome.


Les systèmes impliqués dans la vitalité hormonale

Les ovaires communiquent en permanence avec les intestins, le foie, les glandes surrénales et le cerveau. Lorsque ces systèmes sont bien entretenus, la santé ovarienne est optimale.


Le foie détoxifie les hormones, est impliqué dans le métabolisme des oestrogènes, Chardon marie, racine de pissenlit, feuille d'artichaut, curcuma...nourrissent le foie, optimisent la détoxification et préservent l'équilibre hormonal.


La dysfonctionnement de l'axe hypothalamus-hypophyse-surrénales augmente le taux de cortisol, interfère avec le métabolisme des oestrogènes et la réserve ovarienne. La dysbiose (déséquilibre de la biodiversité de la flore intestinale) accentue l'inflammation, ce qui perturbe les fonctions surrénaliennes, et ovariennes. Le stress chronique n'est donc pas seulement un fardeau émotionnel, il peut aussi être un accélérateur ovarien indésirable. Les plantes adaptogènes comme le rhodiola, le basilic sacré, le griffonia simplicifolia favorisent la modulation de la réponse au stress, nourrissent la santé des surrénales et favorisent l'équilibre hormonal.


Safran, ginkgo biloba et curcuma favorisent la clarté mentale, la régulation de l'humeur et la neuroprotection.


L'alimentation moderne souvent riche en sucre, en aliments ultra-transformés, et en graisses inflammatoires, crée un stress oxydatif qui endommage les follicules ovariens et accélère le vieillissement.



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"Savoring the time, the friendships, the conversations, the food."
A slow art practice rooted in presence, gratitude, and sensory memory.

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